L’insuffisance veineuse

Il est habituel d’entendre le terme de « jambes lourdes ». Ce que l’on sait moins, c’est que cela ne représente qu’un symptôme parmi beaucoup d’autres de ce que l’on appelle l’insuffisance veineuse chronique, d’autres symptômes fréquemment rencontrés étant une douleur, une chaleur, un œdème, des crampes, des brûlures, des démangeaisons, des troubles cutanés. 

L’insuffisance veineuse chronique est une maladie fréquente, pas aussi bénigne que ce que l’on a l’habitude de penser.

En France, environ 20 millions de personnes en souffrent. Bien sûr, les stades de cette maladie peuvent être très divers. Certains stades peuvent entraîner une dégradation de la qualité de la vie. L’insuffisance veineuse chronique a également un impact économique estimé entre 1 et 3% du budget de santé des pays industrialisés.

LES Facteurs de risque

L’âge évidemment du fait d’une faiblesse croissante des parois veineuses mais aussi de la durée d’exposition aux autres facteurs de risque. 

Les antécédents familiaux d’insuffisance veineuse chronique sont également à prendre en considération :

La station debout prolongée en particulier dans le milieu professionnel ou la position assise jambes pendantes pendant plusieurs heures seront à éviter.  

L’obésité, la grossesse, des dérèglements hormonaux sont autant de facteurs de risque de maladie veineuse chronique. On favorisera les sports à faible impact sur le sol comme la marche, le vélo, la natation, la gymnastique au dépend des sports à fort impact ou entraînant des sauts.

L’exposition à la chaleur prolongée comme le fait de rester sur une plage sans se rafraîchir les jambes, de fréquenter régulièrement les saunas ou les hammams ou de prendre régulièrement des bains chauds sont autant de situations à proscrire. 

Les personnes de sexe féminin semblent également plus exposées probablement en partie en raison de facteurs hormonaux.

Physiopathologie

Anatomie

90% du retour veineux des membres inférieurs se fait par les veines profondes, satellites des os.

10% se fait par le réseau superficiel (Veines saphènes et leurs branches).

Des systèmes de communication entre ces deux réseaux existent (veines perforantes, crosses saphènes, veines communicantes). Ces veines contiennent des valvules, système de clapets anti gravité qui empêchent le sang de redescendre vers le bas malgré son poids.

Rôle des veines

Au niveau des membres inférieurs, les tissus (os, muscle, tendons, peau…) nécessitent un apport d’oxygène apporté du cœur et des poumons par les artères. Une fois utilisé par ces différents organes et structures, le sang est dépourvu d’oxygène et doit remonter vers le cœur et les poumons pour en récupérer de nouveau. Cette remontée est le rôle du système veineux.

Physiopathologie

Comme dans tout le système circulatoire, une certaine pression règne dans les veines. En position debout immobile, cette pression est de 80mmHg à la cheville. À la marche, elle est d’environ 30 mmHg. Cela met en évidence l’impact important de l’activité physique sur le système veineux. 

 

Quatre pompes de retour sont identifiées :

• La semelle veineuse plantaire de Lejars sous le pied se contracte à chaque appui au sol.

• Les muscles du mollet en se contractant dynamisent le retour veineux.

• La contraction du diaphragme lors des mouvements respiratoires.

• La « pompe » cardiaque qui du fait de son fonctionnement aspire le sang veineux vers lui.

 

Toutes les études s’entendent pour expliquer la symptomatologie de l’insuffisance veineuse chronique du fait d’une hyperpression veineuse prolongée elle-même responsable d’une inflammation chronique développant une altération de la microcirculation et au stade ultime des troubles trophiques (souffrance cutanée). Cette altération de la microcirculation explique particulièrement le rôle de VEINAVITAL dans la prise en charge de la maladie veineuse chronique ;

 

 

Cette hyperpression est possiblement liée à 3 grandes causes :

• La maladie variqueuse (varices et microangiopathie)

• Syndrome post thrombotique

• Insuffisance veineuse fonctionnelle

Etiologie

Maladie variqueuse

Selon l’OMS, la définition d’une varice est une veine de diamètre supérieur à 3 millimètres en position debout (procubitus), de trajet souvent tortueux (mais pas toujours) ne permettant pas un retour sanguin correct vers le cœur (notion de reflux en écho-doppler).

Afin de pouvoir être traitées, les varices doivent d’abord être classifiées selon des classifications existantes. La plus habituelle et la classification CEAP

 

Plusieurs critères sont retenus :

• Clinique (examen clinique, territoire, diamètre aspect)

• Etiologique (essentielles ou secondaires, notion de facteurs de risque)

• Anatomique (territoire, veine profonde ou superfielle…) 

• Physiopathologique (malformation congénitale, syndrome post thrombotique…)

 

Ces varices seront à distinguer des :

• Télangiectasies où varicosités qui sont de petites veines bleutées où violettes en réseau, inférieur à un millimètre de diamètre n’ayant pas de consonance pathologique

• Veines réticulaires qui sont les petites veines en réseau sous cutané de 1 à 3mm de diamètre là encore sans impact pathologique.

 

Toute veine visible n’est pas forcément variqueuse (sportif, sujet mince, lipodystrophie liée à certains traitements).

Syndrome post thrombotique

Cela se traduit par les symptômes classiques d’insuffisance veineuse chronique qui font suite, souvent de manière retardée à une thrombose (phlébite) du fait de la destruction de la structure interne des veines (valvules) par le caillot initial (thrombus) ou par une obstruction persistante partielle ou totale (thrombus séquellaire).

Insuffisance veineuse fonctionnelle

Cette situation est un peu paradoxale car elle survient chez des sujets qui ont des veines saines mais qui ne sont pas stimulées (déficience des muscles du mollet, voute plantaire affaissée ou creuse, anomalie de la fonction de la cheville ou du genou gênant une marche normale, dysfonction de la contraction cardio-respiratoire.

Causes rares

Une compression veineuse pourra gêner le retour du sang des jambes vers le cœur (tumeurs, ganglions, syndrome de Cockett…).

Impacts cliniques de l’insuffisance veineuse chronique

1ère phase

La première chose à savoir est qu’ils sont nombreux et non spécifiques ; les patients décrivent souvent des lourdeurs, plus rarement des douleurs. Des crampes, des démangeaisons sont également habituellement décrites. Ces signes surviennent plus volontiers en fin de journée ou à la chaleur, lors des positions statiques. L’impact de la grossesse, de la prise de contraception, des périodes menstruelles, de certaines anomalies hormonales ne sera pas à négliger.

On s’orientera encore plus volontiers vers une origine veineuse si ces signes s’atténuent au froid, en position allongée (décubitus), lors de la marche, avec des traitements à base de plantes adaptées ou avec le port d’un moyen compressif médical (bas de contention).

Phases plus avancées

• Œdème principalement vespéral (fin de journée), au début régressif avec le repos puis progressivement de plus en plus fréquent voire permanent et pouvant impacter le système lymphatique.

• corona phlebectatica (petites télangiectasies bleues des chevilles)

• dermite ocre (lésion cutanée brunâtre)

• eczéma (dit eczéma variqueux)

• dermo-hypodermite (Aspect scléreux et engainant les mollets)

• atrophie blanche

• ulcère variqueux

Prise en charge

Limiter la stase et l’hyperpression

Règles d’hygiène de vie

• limiter le piétinement et la sédentarité, les situations statiques

• éviter la station debout prolongée immobile, la position assise jambes pendantes

• marche régulière conseillée

• lutter contre les excès de poids

• éviter la chaleur prolongée (exposition directe, sauna, hammam, bain chaud, chauffage au sol…)

• surélévation des pieds du lit de 5 à 7 cm

• éviter les sports avec des impacts forts sur le sol comme le tennis, le basket, le footing, la danse

Port de bas de compression médicale

Malheureusement ce traitement n’est respecté que par 30% des patients souffrant d’insuffisance veineuse le rendant ainsi moins efficace qu’il ne devrait l’être en théorie, souvent mal adapté (matières ne convenant pas aux patients, mauvaises prises de mesures, intolérance cutanée aux composants).


Protéger la microcirculation

Les mesures précédentes (règles d’hygiène de vie, compression médicale) ont un impact sur la protection des microvaisseaux mais tout ne peut être mise en œuvre en termes d’hygiène de vie et comme on l’a vu la compression médicale élastique est loin d’être portée comme elle le devrait et ce traitement n’est efficace que s’il est observé régulièrement. 

Il apparaît donc primordial de renforcer la microcirculation notamment par l’utilisation des plantes reconnues comme efficaces en ce domaine depuis la nuit des temps et qui plus récemment ont prouvé leur efficacité par de nombreuses études. 

De par sa composition, VEINAVITAL a un rôle sur la limitation de la composante inflammatoire de la paroi veineuse, de la protection du tonus de la paroi des vaisseaux, un impact sur la décongestion des capillaires, agissant ainsi directement sur la progression de l’insuffisance veineuse chronique puisque comme on l’a vu, la symptomatologie est essentiellement liée à l’hyperpression induite dans les microvaisseaux.

Traitements spécifiques

Devant d’importantes varices, pour limiter la stase qu’elles induisent, il conviendra de les supprimer soit chirurgicalement (stripping, sondes thermiques -LASER ou radiofréquence-) soit chimiquement par injections de produit sclérosant (sclérothérapie).